—
parmi les motifs justifiés les plus répandus, nous avons obtenu, par ordre de fré-
quence, les terrasses, les loggias/balcons spécifiques, la climatisation, la surface non
habitable, la vue, les jardins/cours/patios, les éléments spécifiques (notamment les
dressings indépendants), les revêtements luxueux, la hauteur sous plafond et enfin, les
piscines/saunas/jacuzzis privatifs,
—
parmi les motifs non justifiés les plus souvent utilisés, nous retrouvons, par odre de
fréquence, les équipements non spécifiques, le mobilier non spécifique, les dressings
non indépendants, les balcons non spécifiques, le confort, la rénovation, les cuisines
équipées ou aménagées et la vue (non confirmée ou pas assez directe).
3.
d’évaluer le complément de loyer qui aurait dû être appliqué à partir des informations
fournies dans les annonces ou relevées et de comparer ces compléments de loyer estimés
aux compléments de loyer demandés par les annonceurs. Cette partie de l’étude a
été réalisée pour tous les logements présentant un loyer de référence majoré validé et
au moins un motif déclaré du complément de loyer (632 logements, voir document
Analyse_Motifs_CompLoyers.pdf). Il vient ainsi que :
—
environ 69% des logements présentent un complément de loyer qui dépasse d’au moins
25
€
le complément de loyer mensuel estimé et environ 22% des logements présentent
un complément de loyer excessif voire très excessif (plus de 200
€
de trop par mois),
12% des logements sont conformes et 19% ont un complément de loyer inférieur à ce
qui aurait pu être réclamé,
—
ces excès sont plus fréquents pour les logements meublés que non meublés puisque
presque 29% des logements meublés présentent un complément de loyer excessif ou
très excessif alors qu’à peine 15% des logements meublés ont cette caractéristique ;
seuls 23% des logements meublés présentent un complément de loyer sous-évalué ou
conforme alors qu’il y en a presque 47% pour les logements non meublés,
—
ces excès semblent également plus fréquents dans les 1er, 2e et 6e arrondissements où
presque 43% des logements situés dans le 2e arrondissement de Lyon présentent des
compléments de loyer en excès,
—
ces compléments de loyer semblent également très surévalués sur les petits logements
avec presque 50% des compléments de loyer pour les studios et les T1 qui ont un
dépassement de complément de loyer de plus de 100
€
mensuel et un prix mensuel
moyen au mètre carré significativement plus élevé que pour les plus grands logements.
4.
de comparer les motifs et les états de complément entre les communes de Lyon et de
Villeurbanne même si le nombre de données pour Lyon (553) est beaucoup plus élevé
que celui pour Villeurbanne (79) :
—
les motifs justifiés ou non justifiés pour expliquer l’application d’un complément de
loyer sont à peu près les mêmes sur les deux villes, à fréquences quasiment égales,
—
les états de complément de loyer diffèrent également très peu entre Lyon et Villeur-
banne : pour les deux villes, nous retrouvons entre 23 et 24% des logements qui
présentent un complément de loyer excessif ou très excessif. Il y a légèrement plus de
compléments de loyer conformes ou sous-évalués sur Villeurbanne (39% des logements)
que sur Lyon (environ 30% des logements).
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